Le volet installatif de Les murs du désordre consiste en une fragmentation de l’approche documentaire en mode interactif, où le spectateur déclenche les séquences visuelles et sonores dans un désordre expérientiel qui l’amène à vivre la réalité selon ses propres déplacements dans l’espace d’exposition. Aux témoignages de personnes vivant le long des murs de séparation situés en Palestine/Israël, à Belfast ou sur la frontière des États-Unis et du Mexique, s’ajoutent des ambiances sonores et visuelles exprimant les tensions politiques et géopolitiques causées par l’existence de ces murs. L’esthétique de la surveillance côtoie la réalité physique des murs.
L’installation fut créée dans le cadre d’une résidence-exposition à la Cinémathèque québécoise de Montréal, co-produite par l’Office national du film et la CQ en 2019.